Battambang
Région la plus fertile du Cambodge
Le riz s'y plante à la volée alors que dans la plupart des pays asiatique il faut le repiquer à la main, 2 récoltes par ans. Battambang est une grande ville avec ses bâtiments de style colonial français, alignés le long de la rivière, qui confèrent beaucoup de charme. Vous visiterez ensuite le musée provincial et la pagode, puis le temple de Wat Ek Phnom, datant du XIème siècle. En traversant des villages traditionnels, vous aurez un aperçu d'une collection d'artéfacts angkorienne d’époque, et au-delà de la ville il y a un certain nombre de temples perchés. Une des plus célèbres collines est Phnom Sampeau (Colline de navire) avec les grottes où ont eu lieu des massacres notoires. Battambang est une ville paisible et agréable, les principales parties de la ville sont fermées par la rivière Sangker, un petit corps d'eau qui serpente à travers la province de Battambang. C’est un cadre agréable et pittoresque. Comme dans beaucoup d’endroits du Cambodge, l'architecture française est une prime attractive pour cette ville.
Bamboo train ou train bambou
Tout d'abord à éviter si vous avez de gros problèmes de dos.
Heureusement, les trains bambou peuvent être démontés en un tournemain (Voyez l’image plus bas) retirez le moteur de moto Honda (il est équipé d'un starter automatique une ceinture et une poulie) et puis supprimez les deux essieux et les roues. Il peut être remonté en quelques secondes.
Vat Prasat Banon Exactement 368 marches à gravir
Non loin de Battambang, sur les berges de la rivière Sangkaè, deux bassins rectangulaires encadrent la longue avenue qui mène au pied du Phnom Banon. Un escalier et une élégante terrasse décorée d’antiques lions de pierre et de têtes de naga ont été aménagés. Les vendeuses de rafraîchissements installées non loin expliquent que “le site est très visité car les trois tours qui s’élèvent fièrement au sommet de la colline font irrésistiblement penser au temple d’Angkor Wat”. Pendant l’ascension, on aperçoit les traces de l’habillage de blocs de limonite qui couvrait autrefois les pentes de la colline. En haut, des frangipaniers centenaires, le vent frais qui souffle en permanence et la vue sur le paysage rural de la province de Battambang contribuent au charme indéniable des lieux.
Le temple était entouré d’une galerie avec quatre tours d’angles qui ont disparu. Disposées aux points cardinaux, les quatre tours font office de gopura et permettent d’y pénétrer. Les cinq étages de l’imposant sanctuaire central en gré sont richement décorés de sculptures mais les artistes n’ont jamais terminé les fenêtres en trompe-l’œil qui décorent les avant-corps.
A l’intérieur sont placés des Bouddhas et une inscription. “Jusqu’en 1993, rappelle le gardien, un canon était installé au sommet. C’est à cette époque troublée que les têtes des apsaras et presque toutes les décorations ont été enlevées au burin.” Il tient aussi à souligner que “pour gravir l’escalier sans incident, il est prudent de demander la permission avec trois baguettes d’encens au Look Ta Dombong Daèk qui habite ici”. Derrière le temple, sous un petit parasol, se trouve la statue de la vieille Tép “qui lui prépare sa nourriture”. “Le temple aurait été construit par un roi à la fin du XIe ou du début du XIIe siècle. Ses gopura et le sanctuaire central correspondaient alors chacun à un lieu précis : la colline, le village, et le marché de Banon ainsi que les pagodes de Banon Kraom et de Banon Loeu.” Le Vat Banon Leu se trouve au sud-est du phnom. Il abrite encore un très vieux vihara qui mérite une visite. “Avant de partir en guerre, le roi venait d’abord prier puis revenait pour remercier de sa victoire. C’était donc un temple pour les guerriers qui s’appelait alors Babon, Ba ‘les hommes’ et Bon ‘faire des vœux’.